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                | L'interview d'Isabelle Louis par Michel A. en mars 2008 :  | 
               
             
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	    Alors Isabelle, que devenez-vous ?  
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	    Eh bien, depuis maintenant 14 ans, voire 15 ans je ne sais plus trop, je suis sur la Normandie à 
		côté du Havre à Octeville/Mer.
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	    Un retour en Lorraine, ce sont des souvenirs, des émotions ?  
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	    Bien sûr, j’ai quand même toute ma famille ici en Lorraine, et, j’ai vécu pas mal de 
		choses au niveau du Hand-ball ici. Je suis lorraine, et ça, je le resterai toujours au fond 
		de mon coeur.
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	    Et donc, depuis tout ce temps, vous avez fait quoi ?  
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	    J’ai été au Havre, d’ailleurs, je suis partie de Metz à l’époque pour jouer 
		à l’Entente Esm Gonfreville où j’ai fait une carrière de joueuse, ensuite j’ai 
		entraîné au Havre et après je suis partie à Octeville.
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	    Les titres avec Metz : souvenirs ?  
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	    Oui, des grosses émotions !! Ce sont des choses particulières à vivre et qu’on ne 
		vit pas tout le temps dans une carrière de joueuse. Oui, ça me laisse de bons 
		souvenirs, des belles choses partagées avec des partenaires de jeu qui avaient encore de 
		vraies valeurs du hand-ball !!! Ce que l’on ne retrouve plus forcément aujourd’hui avec les 
		jeunes, qui sont plus individualistes !! Je pense que nous avons partagé les valeurs de 
		solidarité, d’entraide, même si on n’a pas joué forcément beaucoup, eh 
		bien, on est content d’être là avec l’équipe !
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	    Des contacts avec d’anciennes messines ?  
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	    De par les terrains oui, Florence Sauval, car elle entraîne Abbeville en N1. Ca m’arrive de voir 
		Fabienne Djitli, qui joue à Poitiers; Alexandra Hector, que je croise dans différents 
		tournois; Stéphanie Moreau, que je vois de temps en temps sur Angoulême.
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	    La D1 ou l’ancienne N1A, ça manque ?  
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	    C’est sûr qu’entre la D1 et la D2, je pense qu’il y a une marge. Une différence dans tout; 
		dans les joueuses qu’on entraîne, dans l’application qu’on y met, dans l’investissement qu’on 
		demande aux joueuses. Ici, à Octeville, moi, j’entraîne des filles qui travaillent ou 
		qui sont étudiantes. Oui, le haut niveau, c’est quelque chose de sympa à vivre et en 
		tant qu’entraîneur, ça m’aurait plu ! J’ai eu un moment l’opportunité ! Mais, il 
		fallait que je parte, j’étais installée en Normandie, je n’avais plus envie de partir !
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	    Le poste d’entraîneur, c’est stressant ?  
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	    Oui, oui, c’est très stressant ! J’ai été impliquée longtemps à fond 
		dans l’entraînement et c’est vrai qu’en tant que joueuse, il y a un stress qui est 
		différent, car sur le terrain on peut exprimer des choses. Entraîneur, c’est beaucoup de 
		boulot à côté, beaucoup d’investissement, une pression car il faut des 
		résultats ! Mais, c’est quelque chose de passionnant et quand on a la passion le reste suit !
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	    Pour Octeville, cette année est délicate ?  
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	    Oui, c’est difficile ! On n’a pas l’effectif à la hauteur du niveau de D2, il nous manque des 
		arrières, on n’a pas la puissance !
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	    La ligue pro, une bonne ou une mauvaise chose ?  
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	    D’un côté, c’est une bonne chose pour le hand-ball féminin, car il a besoin d’exister
		et d’être reconnu ! Mais, je pense que cela va être dur pour certains clubs quand je vois
		les exigences ! Je ne sais pas si c’est un projet définitif car hormis Metz, Le Havre ou les 
		cinq premiers du classement, je ne vois pas qui peut prétendre à cette ligue pro ! 
		Mais je pense que c’est aussi la mort des "petits clubs".
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	    Un dernier mot sur le hand-ball ?  
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	    Le hand-ball, ça a été très longtemps ma vie, c’est toujours une passion, et 
		même si un jour j’arrête d’entraîner, mon coeur est hand-ball !!!
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